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Anxiété: quand la peur déraille

  • Photo du rédacteur: Rachel Hussherr
    Rachel Hussherr
  • 20 déc. 2019
  • 2 min de lecture

Avant les vacances, il te reste une dernière ligne droite à franchir: les examens. Pour beaucoup, ils sont sources d’anxiété. D’où vient cette peur de l’échec qui nous trotte dans la tête et pourquoi est-elle si difficile à gérer ?


Héritée de nos ancêtres, la peur est un mécanisme de survie. Cette émotion instinctive déclenchée par notre cerveau en cas de danger nous prépare à réagir rapidement : fuir, se cacher ou se battre. Pour l’homme des cavernes, une telle réaction était essentielle. Cependant, notre mode de vie a profondément changé depuis le temps des mammouths.


Ce qui nous effraie aujourd’hui n’est plus forcément la menace concrète d’un prédateur. On a plutôt peur des prochains examens, peur de ne pas réussir, peur de prendre la parole devant tout le monde…


Le réflexe de la peur, lui, est resté le même. Il met le corps dans un état d’alerte qui t’incite à l’action. Ton cerveau veut alors choisir entre fuir, se cacher, se battre… bref, faire quelque chose. Or, quand tu redoutes tes prochains examens, tu ne peux ni les fuir ni les combattre. Cette inaction provoque de la confusion, tu ressens une crainte diffuse que tu ne peux pas vraiment faire disparaître : c’est l’anxiété.


Un peu de stress, c’est bon. C’est le coup de pouce qu’il manquait pour entamer tes révisions. Trop d’anxiété devient au contraire toxique pour ton bien-être et ta réussite scolaire. Cette peur de l’échec porte un nom : l’anxiété de performance. Ce véritable fléau engendre un mal-être mental, mais aussi des symptômes bien physiques incluant migraines, vomissements, palpitations, tremblements, insomnie…


L’anxiété subie au quotidien maintient le corps dans un état d’alerte prolongé qui, à terme, peut entraîner des troubles psychologiques. Chez les personnes qui souffrent d’anxiété généralisée, de phobie ou de crise de panique, le mécanisme « classique » de la peur est détraqué : la région du cerveau chargée de contrôler cette émotion, l’amygdale, est suractivée. D’autres parties du cerveau, censées modérer la peur, ne remplissent plus leur fonction correctement. L’anxiété grandit jusqu’à se répercuter sur la vie de tous les jours.


Il existe quelques trucs pour éviter d’en arriver là. Par exemple, le sport, une séance de gratouille avec ton animal de compagnie et des exercices de respiration sont autant de méthodes efficaces pour apaiser l’anxiété. Enfin, n’oublie pas d’en parler ! Tu n’es pas seul dans cette situation; tes proches et des professionnels sont là pour t’aider.

 

Publié le 20 décembre 2019 sur le site internet de Québec Science






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