Carnet de terrain
Pour étudier un écosystème, il n'y a rien de mieux que de se rendre sur place pour voir ce qui s'y passe. Cet énoncé est aussi valable pour les régions éloignées comme l'Arctique, même si cela comporte son lot supplémentaire de défis logistiques.
Le jeu en vaut la chandelle, surtout lorsqu'on sait que cette région est un peu le baromètre de la planète. Tout ce qui s'y passe à cause des changements climatiques y est amplifié et accéléré... Étudier ces phénomènes, d'une part, c'est une bonne façon d'essayer de se faire une idée de ce qui pourrait arriver dans nos régions dans un futur pas si lointain et qui sait, essayer d'éviter le pire. D'autre part, c'est aussi tenter de prendre des mesures pour les communautés qui vivent dans cette région et essayer de préserver au mieux cet incroyable écosystème jusqu'ici épargné par les activités industrielles.
Depuis 2015, j'ai eu l'occasion de partir en Arctique à plusieurs reprises pour participer à des missions océanographiques visant à mieux comprendre cet écosystème en mutation.